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mardi 13 novembre 2018

FÉMINISME


FÉMINISME
Il y a longtemps, les hommes étaient chargés de ramener la bouffe et de tailler les silex, et les dames de la faire cuire, de surveiller les mômes et de balayer la grotte. Cette division du travail fondée sur les capacités physiques répondait à une logique d'efficacité pour la survie du groupe. Quant-au chef du clan, il avait le droit de vie, de mort et de cuissage sur toutes et tous. Aujourd'hui la force physique n'est plus nécessaire pour piloter des hélicoptères ou diriger un équipage de sous marin lanceur de missiles nucléaires, cette division du travail n'a plus aucun sens (quant-au droit de cuissage du prince, il a depuis longtemps été aboli au sommet de l'état).
Aujourd'hui, nous sommes libres de choisir notre genre : B3, D2B2x4, ou 3delta+, de changer de sexe, et d'avoir les pratiques sexuelles qui nous conviennent avec un groupe de partenaires consentants (non limité en nombre, ni en genre, ni en sexe, mais avec une limite inférieure d’âge, les animaux exclus car ne pouvant pas exprimer leur consentement). Cette identité sexuelle est archaïque, il n'y a plus d'hommes ni de femmes mais seulement des humains qui devraient marcher ensemble pour que leurs mêmes droits soient respectés par tous, et que l'état sanctionne sévèrement les contrevenants (sans exclure la peine de mort ou l’émasculation a priori, mais c'est un autre débat). 
Ces marches féministes où des partis racistes ou religieux expriment leur prétention à gouverner le monde, n'ont plus aucune raison d'être, car elles continuent, Mesdames, à suggérer dans les consciences de l'opinion publique, une division atavique de l'humanité qui implique des mythes qui soutiennent le patriarcat que vous réprouvez. L'obsession féministe est donc contre productive en ignorant les perversions de la psyché humaine.



KAMEL DAOUD


KAMEL DAOUD
En voila un qui écrit bien, c'est rare, et il fait plaisir à lire. Il honore l'article 19 de la Déclaration universelle de 1948 en s'exprimant librement dans un monde arabe ou musulman qui refuse obstinément la révolution culturelle de la Renaissance que l'Occident a connu au XVème siècle, celui de la liberté d'interpréter les textes sacrés par tout le monde, car c'est notre liberté de conscience, quelle est non négociable, et qu'aucun despotisme ne peut la vaincre même sous la torture, il ne peut que tuer l'homme pour la faire disparaître, ce que recommandent les fatwa des mollahs. Il est certain que dans le contexte où il vit, et devant les murs de l'obscurantisme ambiant, la valeur qu'il donne à cette liberté est exacerbée et donne un sens à sa vie, alors que chez nous c'est une chose naturelle et que nous devons trouver un autre sens à notre vie. Ce qui est extraordinaire, c'est que dans ce monde arabe pathologique, de tels hommes puissent naître et survivre. 
Sa critique de l'Occident se porte sur la chosification du corps de la femme dont témoigne Picasso et son obsession de dévoration de l'objet femme, qui n'est que la conséquence de l'influence d'une autre religion toxique insidieuse, dominante en Occident : le matérialisme, qui réduit les êtres à des choses. Et là aussi, dans cet autre monde pathologique d'une autre manière, il est extraordinaire que des hommes puissent naître et survivre en échappant à l’aliénation commune.


LE GENRE HUMAIN


128. LE GENRE HUMAIN
Il est certain que notre ancêtre commun est le LUCA (Last Universal Commun Ancestor), il est donc du genre humain, si on suit les raisonnements de ces chercheurs qui oublient de dire ce qu'ils entendent par genre humain antérieurement à l'homo sapiens. L'homme est un animal, on l'admet maintenant, ce n’est pas trop tôt, quoique certains se réfèrent encore à la bible pour définir l'homme d'une façon très explicite comme à l'image de leur dieu, donc dieu est du genre humain (on le savait aussi).
Qu'est-ce qui caractérise le genre humain ? L'ADN ? Non, puisqu'on veut y faire entrer d'autres espèces, et qu'il y a des variétés génétiques dans notre espèce. Le langage ? Non, puisque les cétacés seraient alors du genre humain. Compter, utiliser des outils, construire des abris, s'organiser pour exploiter la nature, se faire la guerre, ben non, d'autres font ça, et les fourmis sont des championnes qui nous survivront. Penser ? Encore moins, car tout les animaux pensent. Je caractérise le genre humain par la conscience de son ignorance et le développement d'une spéculation imaginaire conceptuelle pour vainement tenter de la combler. Ceci est apparu quand ? Le phénomène religieux l'atteste, mais avant ? L'art est-il une preuve ? Oui, s'il est la représentation d'un transcendant comme celui des aborigènes australiens. Non, s'il n'a qu'une raison utilitaire pour signifier aux jeunes les animaux à choisir pour se nourrir et les méthodes de chasse du groupe. Les mains ? Possible, sauf si ce ne sont que des signes de propriété d'une grotte destinés aux éventuels intrus (nous sommes absents, mais pas loin, et nous nous battrons pour conserver notre bien).
Je précise que selon cette définition, il y a des animaux qui ne sont pas du genre humain, car ils ne pensent plus conceptuellement ni linguistiquement, mais perceptuellement, et qu'ils ne se soucient plus de combler une vaine ignorance de ce qu'ils ne sont pas. Car ils savent ce qu'ils sont et comment faire pour exploiter au mieux ce qu'ils sont.